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Author Gwenaëlle Aubry (1971-....) |
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Partages / Gwenaëlle Aubry
Title : Partages : roman Material Type: printed text Authors: Gwenaëlle Aubry (1971-....), Author Publisher: [Paris] : Mercure de France Publication Date: impr. 2012 Other publisher: 53-Mayenne : Impr. Floch Pagination: 1 vol. (181 p.) Size: 21 cm ISBN (or other code): 978-2-7152-3307-2 Price: 17,50 EUR Languages : French (fre) Abstract: Posé contre un mur, devant une échoppe, il y avait un grand miroir. Je me suis arrêtée pour me voir tout entière, de la tête aux pieds. Devant moi une fille, une touriste ou une Juive, je ne sais pas, se regardait dans un miroir plus petit accroché à côté. Elle portait une robe qui dénudait ses jambes et ses bras mais soudain elle a sorti un foulard de son sac et l'a noué sur ses cheveux. J'ai trouvé ça bizarre, j'ai cherché son reflet. Et là , un instant, j'ai vu dans le cadre étroit deux visages si semblables que je n'ai plus su qui je regardais. Cela m'a fait peur, vite je suis partie, je me suis effacée. En 2002, c'est la seconde Intifada. Sarah, Juive d'origine polonaise, née et élevée à New York, est revenue vivre en Israèel avec sa mère après les attentats du 11-Septembre. Leïla a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Toutes deux ont dix-sept ans. Leurs voix alternent dans un passage incessant des frontières et des mondes, puis se mêlent au rythme d'une marche qui, à travers les rues de Jérusalem, les conduit l'une vers l'autre. Partages est un roman sur la communauté et sur la séparation, sur ce qui unit et divise à la fois. S?urs ennemies, Leïla et Sarah sont deux Antigone dont le corps est la terre oÆu border et ensevelir leurs morts. Partages : roman [printed text] / Gwenaëlle Aubry (1971-....), Author . - [Paris] : Mercure de France : 53-Mayenne : Impr. Floch, impr. 2012 . - 1 vol. (181 p.) ; 21 cm.
ISBN : 978-2-7152-3307-2 : 17,50 EUR
Languages : French (fre)
Abstract: Posé contre un mur, devant une échoppe, il y avait un grand miroir. Je me suis arrêtée pour me voir tout entière, de la tête aux pieds. Devant moi une fille, une touriste ou une Juive, je ne sais pas, se regardait dans un miroir plus petit accroché à côté. Elle portait une robe qui dénudait ses jambes et ses bras mais soudain elle a sorti un foulard de son sac et l'a noué sur ses cheveux. J'ai trouvé ça bizarre, j'ai cherché son reflet. Et là , un instant, j'ai vu dans le cadre étroit deux visages si semblables que je n'ai plus su qui je regardais. Cela m'a fait peur, vite je suis partie, je me suis effacée. En 2002, c'est la seconde Intifada. Sarah, Juive d'origine polonaise, née et élevée à New York, est revenue vivre en Israèel avec sa mère après les attentats du 11-Septembre. Leïla a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Toutes deux ont dix-sept ans. Leurs voix alternent dans un passage incessant des frontières et des mondes, puis se mêlent au rythme d'une marche qui, à travers les rues de Jérusalem, les conduit l'une vers l'autre. Partages est un roman sur la communauté et sur la séparation, sur ce qui unit et divise à la fois. S?urs ennemies, Leïla et Sarah sont deux Antigone dont le corps est la terre oÆu border et ensevelir leurs morts. Copies
Barcode Call number Media type Location Section Status No copy Personne / Gwenaëlle Aubry
Title : Personne : roman Material Type: printed text Authors: Gwenaëlle Aubry (1971-....), Author Publisher: [Paris] : Mercure de France Publication Date: impr. 2009 Other publisher: 53-Mayenne : Impr. Floch Pagination: 1 vol. (158 p.) Size: 21 cm ISBN (or other code): 978-2-7152-2929-7 Price: 15 EUR Languages : French (fre) Abstract: Je ne sais pas quand je me suis dit pour la première fois « mon père est fou », quand j'ai adopté ce mot de folie, ce mot emphatique, vague, inquiétant et légèrement exaltant, qui ne nommait rien, en fait, rien d'autre que mon angoisse, cette terreur infantile, cette panique où je basculais avec lui et que toute ma vie d'adulte s'employait à recouvrir, un appel de lui et tout cela, le jardin, le soir d'été, la mer proche, volait en éclats, me laissant seule avec lui dans ce monde morcelé et muet qui était peut-être le réel même. Personne est le portrait, en vingt-six angles et au centre absent, en vingt-six autres et au moi échappé, d'un mélancolique. Lettre après lettre, ce roman-abécédaire recompose la figure d'un disparu qui, de son vivant déjà , était étranger au monde et à lui-même. De « A » comme « Antonin Artaud » à « Z » comme « Zelig » en passant par « B » comme « Bond (James Bond) » ou « S » comme « SDF », défilent les doubles qu'il abritait, les rôles dans lesquels il se projetait. Personne, comme le nom de l'absence, personne comme l'identité d'un homme qui, pour n'avoir jamais fait bloc avec lui-même, a laissé place à tous les autres en lui, personne comme le masque, aussi, persona, que portent les vivants quand ils prêtent voix aux morts et la littérature quand elle prend le visage de la folie. Personne : roman [printed text] / Gwenaëlle Aubry (1971-....), Author . - [Paris] : Mercure de France : 53-Mayenne : Impr. Floch, impr. 2009 . - 1 vol. (158 p.) ; 21 cm.
ISBN : 978-2-7152-2929-7 : 15 EUR
Languages : French (fre)
Abstract: Je ne sais pas quand je me suis dit pour la première fois « mon père est fou », quand j'ai adopté ce mot de folie, ce mot emphatique, vague, inquiétant et légèrement exaltant, qui ne nommait rien, en fait, rien d'autre que mon angoisse, cette terreur infantile, cette panique où je basculais avec lui et que toute ma vie d'adulte s'employait à recouvrir, un appel de lui et tout cela, le jardin, le soir d'été, la mer proche, volait en éclats, me laissant seule avec lui dans ce monde morcelé et muet qui était peut-être le réel même. Personne est le portrait, en vingt-six angles et au centre absent, en vingt-six autres et au moi échappé, d'un mélancolique. Lettre après lettre, ce roman-abécédaire recompose la figure d'un disparu qui, de son vivant déjà , était étranger au monde et à lui-même. De « A » comme « Antonin Artaud » à « Z » comme « Zelig » en passant par « B » comme « Bond (James Bond) » ou « S » comme « SDF », défilent les doubles qu'il abritait, les rôles dans lesquels il se projetait. Personne, comme le nom de l'absence, personne comme l'identité d'un homme qui, pour n'avoir jamais fait bloc avec lui-même, a laissé place à tous les autres en lui, personne comme le masque, aussi, persona, que portent les vivants quand ils prêtent voix aux morts et la littérature quand elle prend le visage de la folie. Copies
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